Maître de conférences en sciences de gestion et du management
Comportement organisationnel
Stratégie
Recherche-action
En poste
Ouvert aux opportunités
Pour des entreprises plus performantes, centrées sur l'humain.
Je suis Maître de conférences à l'IUT d'Amiens, au sein de l'Université de Picardie Jules Verne, et je suis titulaire d'un doctorat en sciences de gestion et du management de l'Université de Strasbourg. Ma démarche scientifique est unifiée par l'ambition de faire progresser les théories, afin de concevoir des organisations plus performantes et centrées sur l'humain. Mon activité de recherche repose sur l'analyse critique de la littérature existante (revue systématique) et la production active de nouvelles connaissances.
Mes centres d'intérêt se déploient selon une double approche :
D'une part, l'étude des sciences du comportement humain au sein des organisations (ou "organizational behavior"), dans le but de guider le management des équipes ;
D'autre part, celle des méthodes du diagnostic d'entreprise et de l'analyse des coûts, essentielles pour concevoir une stratégie et agir pour sa bonne mise en œuvre.
Bien que mon approche soit principalement académique et théorique, j'adopte la méthode de la recherche-action, que je concrétise par des missions de conseil auprès de PME. Ce dispositif d'intérêts réciproques vise à la fois à optimiser le fonctionnement de l'entreprise en lui transférant des connaissances scientifiques, et à enrichir ces connaissances par la réalité du terrain.
Pascal Koeberlé et François Geoffroy, « Les décisions publiques au carrefour des influences », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 16 | 2019
Quelles réactions face à un projet de changement ? Notre dernier article (avec François Geoffroy), paru dans la Revue Française des Sciences de l'Information et de la Communication, se concentre sur le cas d'une commune rurale visée pour l'implantation d'un village de vacances. Les comportements des individus et des groupes, que nous avons analysés, peuvent être d'autant mieux anticipés et gérés qu'ils sont compris et acceptés comme des réactions légitimes. Les managers, porteurs des projets, sont aussi chargés de la délicate mission de fédérer des attentes souvent contradictoires, et de canaliser les énergies en préservant les motivations individuelles. Avec leurs propres fragilités.
Au-delà du sens commun, le dirigeant dirige-t-il vraiment l'entreprise ? Les décisions qu'il arrête ne sont-elles pas co-construites avec des parties prenantes de plus en plus influentes (actionnaires, clients, salariés, prêteurs, élus...) ?
Cette question est d'importance. Les dirigeants sont souvent les seuls à qui l'on demande des comptes concernant la gestion de l'entreprise. Si les décisions ne sont pas vraiment les leurs, cette situation est-elle juste ? Cette introduction générale de ma thèse de doctorat, élabore cette réflexion et invite à s'interroger : qui pilote l'organisation "polyphonique" ?
Les projets d’implantation sont exposés à des risques de refus. La littérature identifie 10 principes de communication d’acceptabilité, mais leur ancrage théorique a été peu discuté, ce qui limite leur portée. Cet article montre que ces 10 principes sont bel et bien des implications pratiques de l’approche « constitutive » de la communication. Il contribue à la connaissance des ressources communicationnelles de légitimation des projets d’implantation.
Pour citer cet article : Koeberlé P. & Geoffroy F. (2015), "Communiquer pour protéger les projets d’implantation des risques de refus", Management & Avenir, 7/2015 (N° 81), p. 185-207
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Cette thèse de doctorat examine les discours suscités par un projet de création d'un parc de loisirs dans une commune rurale française, qui ont finalement abouti à l'abandon du projet. Elle souligne que la stratégie d'une organisation (ici, celle de la commune) est conditionnée par des influences internes et externes qui s'avèrent extrêmement opaques. Si ces influences sont déjà difficiles à décrypter dans le contexte de cette organisation de très petite taille, qu'en est-il dans des structures plus conséquentes ?
Cette commune rurale fait alors office de cas "révélateur", justifiant de poser beaucoup plus largement des questions essentielles : Qui dirige vraiment l'organisation ? Qui "fait" réellement la stratégie ? Quels intérêts les organisations servent-elles effectivement à travers leur stratégie ?
Cette thèse soulève des questionnements essentiels, qui sont au coeur d'évolutions sociétales et de préoccupations pour le devenir de notre planète et de nos modes de vie.
"Si la communication est organisationnelle, ce n'est pas parce qu'elle se déroule dans les organisations, mais plutôt parce qu'elle organise les activités et les interprétations de plusieurs personnes en une forme reconnaissable, et qu'elle maintient ou modifie cette forme pour permettre une action collective. Étudier la communication organisationnelle, c'est donc étudier les processus sociaux qui créent et maintiennent les structures dominantes de notre société".
Traduction en français de la vidéo "What is organizational communication?" développée par Matt Koschmanm (Université de Colorado, Boulder). Cette traduction a été rendue possible par le soutien financier de la Faculté de communication de l'UQAM. Voix et coordination de la traduction: Consuelo Vasquez; édition: Émilie Pelletier et Sophie Del Fa; montage et post-production: Sylvain Arsenault. Montréal juillet 2017