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Pascal Koeberlé, Maître de conférences, Ph.D

Pascal Koeberlé, Maître de conférences, Ph.D

Concilier l'humain et l'économique dans des entreprises libres et responsables

Sciences sociales pour penser et agir en entreprise
Penser sans n'être qu'un penseur
L'information n'est pas une opinion
Conseil en pilotage économique et management de la PME
Université de Picardie Jules Verne
Consultant Ouvert aux opportunités
"LinkedIn nous inonde d'analyses et de solutions professionnelles aguicheuses. Cela ne veut pas dire qu'elles sont hasardeuses. Au contraire, dans mon expérience, les promesses marketing sur les réseaux sociaux sont fiables. Presque aussi souvent que les conseils médicaux de patoche72 sur Doctissimo".


Maître de conférences spécialisé en sciences de la gestion et du management, j'étudie les entreprises en m'appuyant sur l'ensemble des sciences sociales (sociologie, psychologie, linguistique, économie, histoire...). Éclairé par la nature interdisciplinaire des sciences de gestion, je poursuis trois objectifs :

  • Conseil en stratégie et gestion. J'accompagne les chefs d'entreprise (PME) qui ont besoin d'un diagnostic général de leur entreprise. Les premiers éléments de diagnostic fournis par l'expert-comptable sont un point de départ, mais ils donnent une image globale qui occulte les détails essentiels pour comprendre ce qui se passe. Mon travail consiste à entrer dans les détails pour détecter les points forts et les zones de fragilité, pour aider à améliorer la pertinence et accompagner le changement dans tous les domaines (tarification et positionnement marketing, stratégie et organisation, RH et management, comptabilité et finance...). Mon approche ne se base pas sur la mode, ni sur le racolage sur les réseaux sociaux, mais sur les techniques éprouvées du diagnostic d'entreprise pour détecter des signes objectifs et mesurables sur son état de santé. Pour comprendre ce que ces signes veulent dire, des connaissances théoriques approfondies et régulièrement actualisées sont indispensables.

  • Recherche fondamentale. Une connaissance rigoureuse de la gestion d'entreprise, mais aussi des tendances anciennes et nouvelles de la société, sont des atouts dans une mission de conseil. Mon objectif en tant qu'universitaire en sciences sociales, est de mieux comprendre la vie sociale contemporaine, dont une bonne partie concerne la vie individuelle et collective au travail. L'étude de la nature humaine est ici évidemment un incontournable, notamment lorsqu'il s'agit de comprendre les comportements au travail. Les Hommes sont les mêmes en entreprise qu'en dehors d'elle.

  • Contribution positive à la société. Comprendre permet aussi de participer à la critique sociale et au travail institutionnel qui vise selon le cas, tantôt le changement sociétal, tantôt le maintien de l'identité, des normes et des valeurs de la société. Il m'a toujours semblé qu'une voie sage emprunte à la fois au progressisme et au conservatisme, à la recherche permanente d'un équilibre des contraires et des contradictions.
Qui suis-je ?

Maître de conférences | Sciences sociales pour penser et agir en entreprise

CRIISEA (UR UPJV 3908) - Centre de Recherche sur les Institutions, l'Industrie et les Systèmes Economiques d'Amiens
Depuis septembre 2012
  • Je conçois la gestion comme une science qui étudie la relation complexe entre l'homme, l'entreprise et la société.
    Dans le sens commun, la gestion (et le management) propose un ensemble de théories, de techniques et d'outils censés permettre de mieux atteindre les objectifs qu'ils contribuent aussi à fixer.
    Mais, ce faisant, ces idées, règles et ressources conditionnent notre expérience au travail, ils assignent des tâches et des rôles plus ou moins compris et acceptés, ils créent et entretiennent des statuts professionnels et sociaux qui façonnent notre existence et notre rapport au travail et aux autres, et ils participent donc à la constitution de notre société, même sans que cela ait été l'intention de qui que ce soit.
  • Mes travaux actuels portent essentiellement sur trois phénomènes importants de la vie en entreprise :
    • Le retrait au travail (désinvestissement).
    • La méconnaissance de la composition des coûts et la perte de maîtrise des marges.
    • Le fort développement de l'apprentissage scolarisé.
      Je pense qu'il faut éviter l'erreur de les considérer comme trois phénomènes distincts. Ils sont liés, et ce lien doit être clarifié.
  • Mes références théoriques et méthodologiques de prédilection incluent :
    • L'analyse critique du discours (Norman Fairclough).
    • La théorie de la structuration (Anthony Giddens).
  • Je dispense des enseignements relatifs à des théories et des techniques de gestion et de management, sur lesquelles je conserve un recul critique même lorsque je recommande de les étudier et de les mettre en œuvre.
  • Contrôle de gestion, comptabilité générale (financière), comptabilité analytique, diagnostic financier et stratégique.
  • Ces matières ne sont pas de simples techniques dont on pourrait devenir un "expert" ; elles ont un effet concret sur l'existence, les frontières, les structures et l'appréciation de la performance des entreprises.
  • Ces pratiques sociales (de la comptabilité, du contrôle, de la stratégie...) conditionnent aussi les comportements au travail, et plus généralement les comportements humains qui, à leur tour, constituent la société.
  • Titulaire du diplôme de doctorat en gestion de l'Université de Strasbourg.
  • J'ai surtout eu de bons professeurs, dès mes débuts et tout particulièrement à l'Université de Haute-Alsace (Colmar, Mulhouse), et l'éducation pour les écouter. Je sais aussi l'influence absolument déterminante qu'ont eu, sur mon parcours ultérieur, mes professeurs de l'enseignement primaire et secondaire. Il existe hélas trop peu d'occasions de le leur dire et de les en remercier. C'est sans doute par leur exemple, et à leur contact, que je me suis découvert la vocation d'acquérir, de produire et de transmettre à mon tour le savoir.
  • Je suis actuellement directeur des études et responsable pédagogique des formations en alternance au sein du département de gestion des entreprises et des administrations (GEA) de l'IUT d'Amiens (environ nouveaux 50 contrats d'alternance par an).

Conseil en pilotage économique de la PME | Suivi des coûts et des marges

Missions ponctuelles auprès de PME
Depuis janvier 2005
  • Je suis attaché depuis mes débuts professionnels à transmettre tout particulièrement l'esprit et les méthodes de la comptabilité analytique (appliquée au pilotage de l'entreprise) et du suivi des coûts auprès des PME, dans le but de les éloigner des difficultés.
  • Ces missions nourrissent mes travaux de recherche et mes enseignements. Les théories sont perdues si elles se font sans connexion avec des problèmes concrets pour les construire et les tester, et pour décider de les intégrer ou non à sa propre pensée. Mais réciproquement, les entreprises sont aveugles si elles ignorent la théorie. Les dirigeants les plus inspirés que je rencontre sont tous à la recherche d'idées pour éclairer leur stratégie et leurs décisions, et les idées qui les intéressent sont en fait des théories, rendues compréhensibles.
  • Alsace : un fabricant de pâtes en difficulté en raison de la hausse du prix du blé | https://bit.ly/47U1tPx
    Si les éléments économiques sont largement déterminés par l'environnement externe, les entreprises peuvent souvent optimiser leurs processus techniques qui représentent des coûts maîtrisables.
Billets de blog
26 mars 2025 -

CNR'IUT - Congrès national de la recherche des IUT

- L'apprentissage salvateur, de l'émergence à la matérialisation d'un discours de transition sociétale
(Intervenant)
L'Ecole en général, et l'Enseignement Supérieur en particulier, ont-ils vocation seulement à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes ?

Sensibiliser les étudiants à l'entrepreneuriat, multiplier dans les formations les mises en situations professionnelles dites "authentiques" et le travail en autonomie (sans enseignant), et développer l'apprentissage qui accroit le temps passé en entreprise, va dans ce sens de l'utilité économique et sociale des dépenses pour l'Education.

A l'occasion du récent Congrès National de la Recherche des IUT, j'ai souhaité inviter à une réflexion sur le rôle de l'Ecole et sur les tenants et aboutissants de la croissance historique de l'apprentissage scolarisé. Si l'objectif d'insertion professionnelle, évidemment important, pourrait certainement être assuré par l'Entreprise - pourvu qu'elle obtienne le financement nécessaire pour transmettre efficacement les compétences techniques -, en quoi l'Ecole est-elle unique et non-substituable ?

Comment, dans nos établissements, préparons-nous non seulement la jeunesse à un métier, mais aussi au rôle de citoyen éclairé et éclairant et au statut d'Homme libre et tolérant ? Y sommes-nous seulement vigilants ? Cela nous importe-t-il encore ? L'avons-nous à ce point pris pour acquis que nous négligeons de le verbaliser régulièrement ? Lorsque les enseignants sont cantonnés à un rôle de formateurs, voire d'"animateurs" de "cours professionnels", peuvent-ils encore remplir leur mission qui consiste à stimuler la vie de l'esprit par l'ouverture scientifique ? Ont-ils seulement l'envie d'être réduits à ce nouveau rôle, qui transforme leur identité y compris dans l'enseignement général ?

Nouveau rôle qui pose par ailleurs la question de la vraie nature de la "transition sociétale" annoncée. Préparer la jeunesse avant tout à l'insertion dans l'emploi, c'est-à-dire à accomplir des activités utilitaires au détriment d'activités autrefois dites "libérales", n'est-ce pas dans une certaine mesure encourager la consommation au détriment d'une éducation à la sobriété ? L'aide publique à l'apprentissage, dont une louable intention est de favoriser l'égalité d'accès aux diplômes, participe aussi à la satisfaction d'un "vouloir d'achat" qui interroge parfois l'éducation au sens des priorités et à la valeur relative des objets consommés.