Tous les coûts ne sont pas une fatalité. L'inflation par exemple donne le sentiment que les coûts sont déterminés par l'environnement externe, non maîtrisable. Mais les processus internes peuvent souvent être améliorés. Commençons par analyser la situation : il est fondamental de mesurer l'entreprise. C'est un peu ce qui donne aux dirigeants les moyens de diriger.
Au-delà du sens commun, le dirigeant dirige-t-il vraiment l'entreprise ? Les décisions qu'il arrête ne sont-elles pas co-construites avec des parties prenantes de plus en plus influentes (actionnaires, clients, salariés, prêteurs, élus...) ?
Cette question est d'importance. Les dirigeants sont souvent les seuls à qui l'on demande des comptes concernant la gestion de l'entreprise. Si les décisions ne sont pas vraiment les leurs, cette situation est-elle juste ? Cette introduction générale de ma thèse de doctorat, élabore cette réflexion et invite à s'interroger : qui pilote l'organisation "polyphonique" ?